L'Histoire témoigne que le Peuple Croate est un peuple paisible et non violent, un peuple plein de droiture, ce qui parfois fit le jeu d'un adversaire décidé à le tromper. Son hymne national "Notre belle Patrie" ne laisse transpirer aucun sentiment de violence; il témoigne simplement de l'amour de ce peuple slave pour le pays où il est né.
Hélas! la succession effrénée des événements politiques empêcha la réalisation de tous les projets pour l'année sainte. On s'en tint à l'étude et à la promotion de l'activité pastorale, sociale et caritative (2).
Mgr Stepinac et la presse catholique
Le seul quotidien catholique en 1934 était "Hrvatska Straza" (La Garde Croate) fondé en 1929. Mgr Stepinac comptait beaucoup sur lui pour soutenir les catholiques en ces temps difficiles:
"Un quotidien catholique, disait-il, doit être audessus de toute tendance politique, afin de pouvoir pénétrer partout: dans les foyers, dans les trains ou salles d'attente, dans la rue où des gens le ramassent, à la campagne où les promeneurs ou les vacanciers ont le temps de le lire. On peut beaucoup espérer de lui; son role est évangélique puis qu'il est un élément important dans la sauvegarde et le renouveau des règles morales de la société.
Par la qualité de ses articles, il doit élever le sentiment de l'amour, par opposition au matétialisme qui maintient l'amour à un niveau purement corporel. "Hrvatska Straza" doit aussi propager l'idée de fraternité et de justice. Aux pauvres, on doit la même estime qu'aux riches, car l'inhumanité commence au moment où on oublie qu'un homme vaut un autre homme.
Ce quotidien doit aussi donner des informations sur la vie culturelle."
Le 22 février 1936, Mgr Stepinac annonce, par une circulaire, l'ouverture d'une Exposition de la Presse catholique au Vatican, sur l'initiative du Pape Pie XI. Un pavillon est mis à la disposition des Croates.
2. Mais ce grand jubilé sera enfin
célébré à partir de 1970 par la
canonisation du Bx
Nicolas Tavelic à Rome et par une
célébration festive à Sibenih.
En 1971 c'est le Congrès mariologique et
marial international à Zagreb et à Maria
Bistrica.
Le 15 août, on évaluera le nombre
des pèlerins à 150.000.
En 1975 le grand pèlerinage croate à Rome
pour l'Année Sainte intérnationale
rassemblera
plus de 14.000 participants.
L'année 1976 est une année mariale: "Il
est tout à fait opportun, dit la Lettre
pastorale des Evêques, que notre année
mariale ait lieu au moment où le monde
célèbre l'année
internationale de la femme." C'est aussi
la clôture du grand jubilé par l'Année
Sainte croate
et par la béatification, le 2 mai de
Léopold Bogdan Mandic, béatification
annoncée par la
Lettre Pastorale du le dimanche de
Carême, intitulée "13 siècles de
Christianisme en
Croatie". A Solin, on fêtait le
millénaire de la Reine Helena, mère de
la royauté, généreuse
protectrice des orphelins et des veuves,
et fondatrice d'un sanctuaire marial
national. On
fêtait en même temps le 9 centenaire du
bon roi Zvonimir qui fit serment au Pape
de protéger
les pauvres. La célébration de ces
anniversaires rassembla plus de 100.000 pèlerins.
Enfin, en 1979; on célèbrera le 11
centenaire de la reconnaissance juridique de la
Croatie et de sa fidélité par un grand
pèlerinage à Rome avec Messe papale en
croate et pan
des fêtes à Nin où 250 à 300.000 pélerins
rendront grâce à Dieu. - On parle de ces
faits aux Ier et XIIe chapitres de ce livre.